Après les opérations d’auscultation, le lancement des travaux de réparation de ces ouvrages majeurs, interviendra sous peu, selon le ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier.
Lentre au
tres de franchissement des ponts route-rail sur les rivières Niari et Louesse à Makabana, construits dans les années 60 par la société Comilog, et dont le dernier entretien a eu lieu en 1989, avant le retrait du transport du manganèse gabonais par la voie congolaise.
En mettant en œuvre les actions d’entretien de cette route, le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Emile Ouosso a examiné et retenu avec les techniciens de son ministère, ceux du ministère en charge des transports, et les experts du chemin de fer Congo-Océan (CFCO), les opérations d’auscultation et de réparation de ces ouvrages majeurs.
Constat : les platelages de ces deux ponts, constitués d’éléments pré-assemblés de profilés métalliques de type U24 et U17, sont détruits en plusieurs endroits avec signalement de dégradations apparentes : cassures des profilés métalliques en U du platelage, fissurations des profilés métalliques en U du platelage, absence totale de pièces métalliques du platelage sur certaines parties, rafistolage de quelques parties du platelage avec des plaques de tôles planes ou striées, mauvaise fixation des profilés métalliques en U du platelage, présence de pièces de bois usés sur certaines parties dégarnies du platelage.
Suite à ce diagnostic, le ministre en charge de l’Equipement a commis, le 27 mai dernier, une mission technique sur les lieux, pour la mise en œuvre des réparations retenues. Il sera donc question de remplacer toutes les composantes usées, en profilés métalliques en U du platelage, par de nouveaux profilés, manufacturés ou préfabriqués. Par ailleurs, toutes pièces non fixées et/ou partiellement fixées, et se caractérisant par un mouvement de battement anormal au passage d’un mobile devront, en conséquence, être scellées.
Dans le souci de protection de la voie ferroviaire, à l’entrée et sortie des ponts, il a été retenu le bétonnage des abords des rails, ainsi que la partie médiane, sans occasionner la gêne du trafic. Cet aménagement sera étendu sur 50 mètres aux entrées et sorties des ponts.
« Les nombreux impacts répertoriés sur les montants et treillis de l’ossature métallique, ont été occasionnés systématiquement par le changement hors gabarit des camions grumiers. Ces chocs, très souvent violents, accélèrent la ruine de ces superstructures métalliques complexes », affirme le département de l’Equipement et de l’Entretien routier. Ainsi, poursuit-il, il a été retenu que des portiques appropriés de limitation de gabarit soient érigés aux entrées et sorties des deux ponts, de préférence sur le tracé routier.
Les coûts de ces réparations seront pris en charge par les principaux usagers de ces ponts, notamment les sociétés forestières qui ont participé à toutes les phases de ce dossier. Il s’agit de Taman industries limited, Sicofor, Asia Congo, et Foralac nouvelle gestion. Le groupe Sapro (minerais de fer de mayoko) a également marqué son accord.
Pendant le déroulement des travaux, le CFCO s’assurera de l’état des traverses de la voie ferrée sur les ponts, pour en juger la nécessité ou non de les remplacer, celles-ci ayant été jugées à priori, en état acceptable.
Les travaux de réhabilitation des platelages des ponts routes-rails sur les rivières Niari et Louessé, sur l’axe Makabana-Mossendjo, sont cadrés par un cahier de charges suivis, dans leur réalisation, par un comité technique mixte comprenant la direction générale de l’Equipement, la direction générale du CFCO et le Bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics.
Josiane Mambou Loukoula
Source : http://adiac-congo.com